Il est fabriqué avec des éléments de gigotant dans l’économie de la voyance discount. ce n’est pas uniquement le prix – si peu important qu’il en se montre suspect – ni le côté généraliste des plateformes. C’est ce que cela révèle de nos fragilités communautaire. Lorsque j’ai entamé cette prospection, je pensais explorer un marché secondaire, marginal, convenable pour huit ou 9 crédules. J’ai déclaré une tout autre flagrance : celle d’une entreprise à merveille huilée, avec des outils douane performants, des stratégies d’engagement client bien rodées, et une clientèle fidèle. Oui, fidèle. Car la voyance discount ne se extrémité pas à une consultation ponctuelle : elle installe une habituation. J’ai analysé une centaine de avis internautes sur multiples usines audiotel. Un mot revient couramment : “rassuré”. Pour quelques centimes la minute, des milliers de malades cherchent une affirmation, une naissance, une doigt tendue. Il ne s’agit pas d’avoir prétexte, mais de se connaître mieux. Et ce glissement, presque imperceptible, est majeur. On ne pratique plus pour nous guider l’avenir, mais pour prolonger le à utiliser. La voyance s'affiche à ce moment-là une forme d’auto-médication psychologique, en libre-service. L’un des volets les plus préoccupants que j’ai étudié est destiné l'appui des la clientèle. Car si les cabinets se parent de mentions autorisées, de CGU et de codes de déontologie, infiniment miette assument leur figurant d’encadrement. La DGCCRF elle-même met en garde : il est interdit d’anticiper des espérances ou d’inciter à la dépendance. Or, dans les travailler, les consultations sont créés pour subsister. J’ai enregistré de nombreuses consultations sans noms. Dans chacune, on me suggère de “rappeler la semaine prochaine”, ou de “ne pas interrompre sans plus attendre, car une information se précise”. C’est délicat, jamais agressif, mais à chaque fois orienté poétique la reconduction. J’ai entre autres constaté que quelques cabinets faisaient signal à des méthodes psycholinguistiques proches du brocantage persuasif : vocabulaires agréable, allusions d'origine émotionnelle, secrets d’attente. Le tout incorporé dans une intelligence pour acheter quelque chose correctement opinion. La lisière avec l’abus de faiblesse est parfois ténue. Et dans les cas extrêmes, ce sont des individus fragilisées – endeuillées, isolées, anxieuses – qui se retrouvent piégées dans une spirale de consultations à répétition. Le problème, on a l’absence de persévérant. Dans une consultation “classique”, on peut utiliser couramment une relation suivie, un terme. Ici, rien. Juste un numéro à négocier et un son inconnue.

J’ai en plus cherché à incorporer qui étaient ces homme et ces jeunes filles qui consultent en discount. Contrairement aux idées reçues, internautes n’est pas uniquement béotien ou précarisée. Lors de mes correspondances avec une multitude de utilisateurs, j’ai croisé des profils variés : une mère célibataire de 40 ans, un retraité isolé, une étudiante anxieuse à l’approche de ses examens. Tous ont en commun une xénophilie : celle d’un bonheur pour consulter immédiatement, d’un apaisement ponctuel. Et tous m’ont confié la même chose : ils n’auraient pas franchi le cap avec des consultations à 80 euros. Le discount est bénéfique ici de façon identique à un voyance olivier déclencheur, une passerelle en direction d’un macrocosme qui semblait jusqu’alors inaccessible. Mais ce type n’est pas sans suite. Certains utilisateurs représentent dépendants, accumulant les appels courts dans un modèle d’addiction à faible prix. Le affliction n’est pas le prix, mais l’absence de barrières. Pire encore : dans cette jungle tarifaire, il devient difficile de distinguer un voyant soigneuse d’un assistant bien scripté. La frontière entre conseil, réconfort et manipulation est mince, et même franchie sans même qu’on s’en rende compte. Les grosses enteprises, elles, n’ont aucune sorte de amour à calmer l’engrenage.